La prison Saint-Michel a joué un rôle important durant la seconde guerre mondiale. En effet, c’est là que furent détenus de nombreux opposants au régime nazi, dont certains sont des Résistants illustres : c’est le cas d’André Malraux, alors chef des maquis du Lot sous le pseudonyme de colonel Berger, qui parviendra à s’échapper grâce au coup de force des frères Angel. D’autres, hommes et femmes, auront eu moins de chance, emprisonnés, condamnés puis exécutés à Saint-Michel, comme Marcel Langer, chef de la 35eme brigade des FTP-MOI, guillotiné le 27 juillet 1943, Maurice Fontvieille, Raymond Naves, François Verdier et tant d’autres…Ce dessin anonyme témoigne des conditions épouvantables dans lesquelles sont détenus les prisonniers : promiscuité, entassement, privation de nourriture... Ce témoignage renvoie à un autre dessin anonyme, consultable également sur le centre de ressources en ligne et intitulé « Cuisines, corvée de la soupe, camp libre de femmes à Noé (Haute Garonne) ».