Arcanes, la lettre
Chaque mois, l'équipe des Archives s'exerce à traiter un sujet à partir de documents d'archives ou de ressources en ligne. Ainsi, des thèmes aussi variés que la mode, la chanson, le cinéma, le feu sont abordés...
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Le réveil vient de sonner. Tout en émergeant, vous traînez les pieds jusqu’à la cuisine. Le temps que le café coule, vous regardez par la fenêtre le temps qu’il fait. Alors que le soleil de septembre se lève, dorant les façades des bâtiments au même rythme que le grille-pain colore les tartines, les Archives vous invitent à imaginer. Là où autrefois les champs s’étendaient, et que le blé se dressait, là où aujourd’hui s’élèvent les barres d’immeubles sur le bitume. Ces terres étaient le ventre de Toulouse. Elles auraient pu vous donner le pain que vous vous empressez de sauver juste à temps avant qu’il ne brûle, et le beurre tout juste sorti du frigo qui attend d’être étalé. Mais nourrir la ville pouvait aussi nourrir les litiges. Vous l’auriez compris : dans le Toulouse des métairies de l’Ancien Régime, qui sème le trouble récolte les conflits.
En consultant la couche « Champs troubles » d’Urban-Hist, suivez les contentieux tirés des archives judiciaires, comme on trace les empreintes de pas dans un champ boueux. Peut-être qu’elles vous mèneront à un agriculteur un peu trop buté, à des vols de volailles, à un chasseur qui confond gibier et bête de ferme, ou à boire un vin aussi troublant que troublé. Tout est renseigné par le greffier : on y compte autant les bottes de foin que les coups de bâtons assénés. Des affaires somme toute modestes, auxquelles les capitouls ont été amenés à réfléchir. Entre passion et jalousie, où souvent la faim justifie les moyens, comme celle qui vous a poussé à vous faire une dernière tartine « pour la route ».
Lorsque vous fermerez votre porte à clef pour partir au travail, sur le chemin sortez votre téléphone. Tout en attendant le bus ou le métro, revivez les faits divers d’un temps passé en cherchant du bout de vos doigts encore péguant de la confiture que vous avez mangée ce matin.
L’été est bien arrivé, et ressort de ses valises les fortes chaleurs qui ralentissent autant les corps que les esprits. Dans cette situation, notre réflexion parfois ne vole pas bien haut… Ça tombe bien, on va continuer à ce niveau. C’est la tête dans les pétales que, ce mois-ci, les Archives vous invitent à flâner.
Il est midi passé. Le soleil impitoyable fait fuir les vitrines du centre-ville, et la motivation. Une cycliste ralentit sous l’ombre d’un tilleul. Une touriste se cale sur un banc du square Charles de Gaulle. Un chat noir se prélasse entre deux pots de géraniums dans une petite ruelle. Et vous ? La canicule a tout tari : les nappes phréatiques, comme les conversations. Toulouse cuit sous le ciel bleu, sans nuages à l’horizon. Un thermomètre voit rouge, il hésite entre 37 et 38 degrés. Vous tournez à droite, tout droit, puis encore à droite. Une grille, un grincement, et soudain… Un jardin. Un vrai. Pas immense, pas spectaculaire, mais vert, feuillu, rafraichissant. On entend le bruissement discret d’un jet d’eau, les pas trainants d’un retraité qui roumègue en traversant en diagonale. Il ne le sait sûrement pas, mais autrefois, ce jardin-là était un potager, ou un jardin d’agrément, ou tout simplement un jardin public.
Avec Urban Hist, vous pouvez déambuler d’un siècle à l’autre, d’un jardin à une annotation marginale. Et, pour accompagner ces refuges verdoyants, il y a les fontaines. Qu’elles soient ornementales, utilitaires, ou fournissant de l’eau potable, il y en a plus de 380 sur le territoire toulousain. De quoi rafraîchir ses poignets et ses pensées. Et parfois, pour battre le pavé, on passe d’un abri à un autre. Du voile d’ombrage de la place du Capitole au ruban suspendu rue d’Alsace-Lorraine. On se faufile d’une ombre à une autre, d’un souffle d’air à un semblant de fraîcheur. Le rat des villes doit se contenter d’un carré d’ombre et d’un brumisateur, quand les cousins des champs, eux, plongent dans les rivières, et se baladent en forêt.
Alors, que vous ayez le moral en berne ou l’esprit en ébullition, laissez-vous guider vers l’ombre ou par le frais. Un clic, une promenade, une anecdote historique. C’est parfois tout ce qu’il faut pour retrouver ses esprits, ou à défaut un peu d’air…
Après être passée sous les pavés, ce mois-ci l’histoire est sous l’eau. En 1875, Toulouse connaissait l’une des crues les plus dévastatrices de son histoire. Cent cinquante ans plus tard, nous avions rêvé d’une couche cartographique dans UrbanHist, pour visualiser l’emprise de la crue, l’ampleur des débordements de la Garonne… ce n’est que partie remise.
Alors non, pas (encore) de carte immersive montrant les pieds dans l’eau du quartier Saint-Cyprien. Mais tout n’est pas tombé à l’eau : les Archives ont conçu un index spécial Inondation, pour vous aider à retrouver tous ce que nous avons à vous offrir : des documents, des images, des témoignages, des plans, et même des rapports conservés dans nos bas-fonds. C’est un peu moins visuel, certes, mais tout aussi désaltérant intellectuellement parlant. Vous y trouverez de quoi reconstituer, archive par archive, l’événement… et peut-être même quelques surprises viendront flotter de nos boîtes. La couche SIG viendra, promis. Mais en attendant, naviguez dans ce fleuve documentaire dont découlent une exposition et des ateliers. L’eau est montée, et remontera peut-être mais les Archives tiendront toujours bon !
Toulouse est importante et mystérieuse. Il y a la ville que l’on connaît, et celle qui reste cachée. Celle que l’on traverse sans y prêter attention, et celle qui ne se révèle qu’à ceux qui osent sortir hors des sentiers battus. Le printemps se montre enfin, alors il est l’heure de mettre ses chaussures et d’aller dehors !
Avec UrbanHist, franchissez cette frontière. Derrière les façades de briques roses se cachent des histoires hors du commun : une ancienne échoppe sous les arcades du Capitole, les vestiges de remparts oubliés, un jardin secrètement caché que seule une porte entrouverte laisse deviner. Mais l’Histoire ne s’arrête pas aux limites du centre-ville. Hors du cœur de Toulouse, les faubourgs portent encore les vestiges et la mémoire des transformations industrielles, alors que les anciens ports de la Garonne rappellent les gabarres et le commerce du pastel, or bleu qui localement a permis de développer une économie florissante.
Pour passer du dedans au dehors, du connu à l’inexploré, il n’y a qu’un simple pas... du bout des doigts. Ce printemps, ouvrez les yeux, et arpentez Toulouse téléphone en main pour découvrir ce que la ville a à vous offrir. Ce qui est hors-champ n’en est pas moins intéressant. Surtout quand du nouveau contenu est à prévoir sur UrbanHist ! Alors, ne restez pas hors-ligne trop longtemps…
« J’aimerais aller jusqu'à supposer que cet anonyme, qui a écrit tant de poèmes sans les signer, était souvent une femme. »
Cette citation de Virginia Woolf dans Une chambre à soi (1929) résonne en moi de façon particulière. Chargée du traitement d’archives figurées, je constate que la majorité des photographes représentés sont des hommes. Mais quel(s) rôle(s) ont joué(s) les femmes de leur entourage dans la production et la constitution de leurs œuvres et de leurs fonds ? De même, qui se cache derrière la masse de clichés qui nous sont parvenus de manière anonyme ? Pour prendre l’exemple du photographe toulousain, Louis Albinet, nous savons qu’à sa mort prématurée en 1938, c’est Juliette Albinet (1892-1979), sa femme, qui reprend l’important studio de la rue des Filatiers. Quelle fonction y assurait-elle au juste ? Était-elle aussi photographe ?
Anonymes pour beaucoup, certaines femmes ont également joué un rôle essentiel dans la préservation, et dans l’entrée aux Archives, de certains fonds privés. Ainsi de Béatrix Berthelé-Faucher, sœur de Raoul Berthelé lequel – mobilisé en 1914 à l’âge de 28 ans –, a photographié entre 1915 et 1918 le quotidien des soldats sur l’arrière-front de la Grande Guerre. Quelque 2 500 clichés qui ont été conservés grâce à l’action de Béatrix, à l’origine du don à la Ville de ce riche ensemble documentaire.
En tant que productrices d’archives, les femmes sont également encore sous-représentées, et les sources sur l’histoire des femmes, encore partielles. Une problématique à laquelle entendait répondre la Grande Collecte initiée en 2018 par le Service interministériel des Archives de France (SIAF), et entièrement dédiée aux femmes : politiques, intellectuelles, scientifiques, militantes, artistes, au travail, dans leur quotidien et anonymes. Dans nos fonds d’archives privées figurent ainsi, parmi les productrices, plusieurs militantes féministes dont l’écrivaine et philosophe Monique-Lise Cohen (1944-2020) mais aussi la compositrice toulousaine Marguerite Canal (1890-1978) ou encore la marquise de Livry, dont 30 années de correspondance (1763-1792) avec son amie d’enfance, la présidente Dubourg, sont disponibles sur notre site.
Au sein de notre service d’archives cependant, et comme cela est assez fréquent aujourd’hui, nous sommes une majorité de femmes à assurer la conservation de la mémoire de demain. Un service d’archives à la tête duquel se trouve d’ailleurs, une femme.
Au risque de décevoir les fans de michelines et autres turbo-trains, ce n’est pas de chemin de fer dont nous allons parler aujourd’hui, ni même d’exploitation minière, mais bien d’état civil. Alors oui, je vous l’accorde, le lien n’est pas évident, il faut dire que les thématiques d’Arcanes ont des exigences, auxquelles il n’est pas toujours aisé de se conformer...
Mais revenons-en au plus important : quelle est cette actualité brûlante, cette nouveauté si incroyable qu’elle mérite son billet dans la lettre d’informations la plus lue des Archives de Toulouse (en même temps, il n’y en a qu’une) ? Eh bien, sous un tonnerre d’applaudissements, j’ai l’honneur et le privilège de vous annoncer, qu’après un peu d’attente (il faut bien le reconnaître), les registres d’état civil de 1923 et les tables décennales de 1923 à 1932 ont enfin été mis en ligne ! Ce qui représente tout de même quinze registres, patiemment décrits et numérisés pour votre plus grand plaisir.
Il y a toutefois un bémol, un petit grain de sable dans les roulements à billes de cette mécanique pourtant bien huilée : si les registres sont bien accessibles en ligne, la vignette qui accompagne chaque description indique néanmoins “image non disponible”. Et c’est bien dommage car il n’en est rien : il s’agit d’un dysfonctionnement dans l’affichage de notre base de données que nous n’avons pas encore résolu (mais on y travaille).
Il vous appartient donc, valeureux généalogistes, de braver sans peur ce message infâme et de poursuivre votre quête de l’acte de naissance (ou de mariage ou de décès) de votre illustre ancêtre pour accomplir votre mission : compléter les branches de votre arbre (ou forêt, soyons fous) généalogique. Et vous pouvez compter sur nous pour que cela se passe comme sur des roulettes...
Un thème audacieux ce mois-ci qui va nous amener dans les méandres des fonds iconographiques consultables en ligne. La base de données est déjà bien fournie et comme le duo numérisations-descriptions va bon train (#MesColleguesSontRedoutablementEfficaces), son enrichissement est exponentiel. Au point qu'un jour il est hautement probable que vous y dénichiez votre graal. Aucun doute que l'équipe des Monty Python y a puisé ses principales sources d'inspiration pour les scènes cultes de Holy Grail*. Jugez vous-même.
Dès la scène d'ouverture, la parodie arthurienne loufoque mettant en scène la quête des chevaliers de la Table ronde présente un roi sans monture affublé d'un palefrenier qui imite le bruit des sabots au moyen de deux moitiés de noix-de-coco** frappées en rythme l'une contre l'autre. Il se trouve, comme c'est curieux, que nous possédons justement l'image d'une magnifique pipe en coco. Il se trouve également, tiens-tiens quelle coïncidence, que ce roi est interprété par Graham Chapman, lui-même grand fumeur de pipe, ce qui lui coûta en partie sa vie, soit dit en passant, parce que fumer tue.
Les personnages devisant sur la présence de ce fruit en pleine Angleterre médiévale, ils en vinrent à l'évidence que seules des hirondelles pouvaient l'avoir transportée au cours d'une migration. Nous proposons une explication plus pertinente, celle de l'hirondelle comme véhicule terrestre pour l'acheminement de cargaisons lourdes). Avouez que tout ceci devient intriguant.
Les "chevaliers qui disent Ni" ne vous auront pas échappé, bien sûr. Savez-vous que, grâce à mes intenses recherches, j'ai trouvé moult informations à leur sujet dans notre base ? Les deux seuls éléments dont nous disposons à leur sujet est qu'ils sont les gardiens des mots sacrés "peng" et "wom" et qu'ils demandent qu'on leur fournisse un jardinet, joli et bon marché. Reprenons cette énigme ensemble. Dans "peng", entendez la prononciation méridionale du mot "pain". Pour une oreille britannique non avertie la confusion est logique et excusable. La requête des chevaliers devient alors plus claire, puisqu'elle concerne assurément de jolis pains à trouver dans un marché de bonne qualité. Nous en avons sur le marché Arnaud-Bernard dans les premières années du 20e siècle, en vue stéréo s'il vous plaît. Quant à "wom", notez que ce mot se lit de la même façon si nous renversons physiquement les lettres (w devient m et vice-versa), ce qui nous ouvre la métaphore du cercle. Et je vous le donne en mille, nous avons un jardinet circulaire ! Oui, en haut des allées Jean-Jaurès, entourant la statue de Riquet, dont vous aurez noté la coiffure... que nous retrouvons, presque à l'identique dans cette publicité pour les papiers à cigarette JOB, dont la punchline est "sans colle NI gomme". Nous avons retrouvé nos chevaliers "Ni-phones", la boucle est bouclée.
Nous pourrions poursuivre ainsi pendant des heures, comprendre l'hyperbole de la sorcière qui flotte avec cette représentation du canal de Palarin ou partir à la recherche Chevalier Noir, puis rédiger une thèse de 2000 pages comme celle de mon ami, sur cet autre sujet sacré et médiéval qu'est la représentation du décollement de Jean-Baptiste entre les 9e et 13e siècles, mais comme je ne veux pas abuser de votre temps, je terminerai simplement avec cet hommage caché au Lapin tueur.
*Pour une plus grande compréhension de ce billet, je vous renvoie au visionnage du chef d'œuvre cinématographique de l'humour anglais sorti en 1975, qui a bercé ma période de jeune adulte.
**(Notons en aparté qu'avec cet ingrédient nous pouvons aussi réaliser des pâtisseries et que sans doute nous y reviendrons lors d'un prochain numéro)
La consultation de notre base de données offre aux lecteurs un incroyable confort. Depuis leur salon ou leur table de bureau, ils peuvent ainsi accéder, sans se déplacer, à l’ensemble des notices descriptives des documents qui sont chez nous conservés. Et, quand on interroge ladite base en renseignant par association d’idées « feutre, chapeau chapellerie » en mots-clés, s’ouvre alors tout un champ des possibles laissant entrevoir la variété des sources archivistiques disponibles sur un sujet – et ce, quelle que soit sa thématique ou son originalité.
L’on apprend ainsi que dans les magasins des Archives de Toulouse est conservé le fonds de la Chapellerie Brosson, du nom de Joseph Brosson qui possédait, en 1923, un magasin de chapeaux au numéro 43 de la rue d’Alsace-Lorraine, avant que celui-ci ne soit repris par son fils. Petit fonds d’archives privées qui se distingue notamment par les objets singuliers qu’il comprend : une dizaine d’outils et de gros fers utilisés pour mettre en forme chapeaux de feutre ou de paille. Les images de chapelleries toulousaines sont également légion dans notre base : on les trouve rue d’Alsace-Lorraine, au numéro 8 ou au numéro 30, mais également 26 rue Saint-Rome, où en 1928, en témoigne une carte postale des frères Labouche, était située la « Fabrique de chapeaux ». Parmi les résultats de recherche figure aussi la notice image d’une carte d'adhérent à l'Union des syndicats des Petits Marchands Détaillants de Toulouse, syndicat chapellerie, délivrée en 1931 aux frères Faure, 7 rue Constantine. Et, sans surprise, une multitude de portraits individuels – photographie ou dessin – ou de groupe nous montrant des messieurs élégamment chapeautés de leur feutre-melon.
Les Journées européennes du Patrimoine consacrées cette année au « Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions » et au « Patrimoine maritime » arrivent à grands pas ! A cette occasion, les Archives de Toulouse vous ouvrent en grand les portes de l’ancien réservoir d’eau de Périole qui, depuis 1995, est transformé en lieu de conservation.
Les samedi 21 et dimanche 22 septembre prochains, nous vous donnons rendez-vous à l’accueil des Archives : de 9h20 à 11h50, puis de 13h50 à 16h50 (dernier départ), nous aurons le plaisir de vous remettre votre « pass » pour découvrir l’envers du décor et parcourir ce bâtiment d’exception au cours de visites commentées.
Vous pourrez également participer à l’un de nos ateliers : « En(quête) d’images, sur les pas du photographe Marius Bergé », « Mort ou vif : itinéraire d’un tueur – 1700-1709, les chroniques d’une décade sanglante », découvrir le travail de la restauratrice des Archives ou encore assister à la présentation du fonds photographique Jean Dieuzaide.
Pas besoin de passe cependant pour déambuler parmi les panneaux de notre exposition dédiée au parcours et au génie de Pierre-Paul Riquet, concepteur et entrepreneur du Canal Royal de Languedoc ; exposition qui s’inscrit doublement dans la thématique. Le programme de ces journées est bien évidemment détaillé sur notre site que nous ne saurons trop vous conseiller de consulter !
Quelle frustration, lorsque l’on cherche un document sur notre base de données, de voir cette ligne s’afficher ; je compatis, cela m’arrive aussi. Voici quelques exemples que nous rencontrons parfois :
“Je cherche l’acte de naissance de ma grand-mère, le 14 novembre 1925.”
-> Aïe, les registres sont conservés par le service de l’Etat civil, qui nous les verse au bout de cent ans, puis nous les faisons numériser pour les rendre accessibles. L’année 1925 devrait donc être disponible courant 2026.
“Peut-être aurai-je davantage de chance avec l’acte de naissance de son père, le 8 avril 1892. Non ? C’est étrange, je suis absolument certaine de la date et de l’orthographe...”
-> Il possible qu’il ne soit pas sur la commune de Toulouse. Tentez votre chance aux Archives départementales.
“Nous projetons d’acheter une maison construite en 1967 à Toulouse et avons besoin de consulter les plans, mais nous ne les trouvons pas.”
-> Le module “Autorisations d’urbanisme” devrait vous aider, pensez à explorer aussi les modes de recherche Avancé et Expert. Ayez toutefois à l’esprit que le contenu des permis de construire n’est consultable qu’en salle de lecture.
Et parfois, en effet, les documents recherchés ne sont pas dans la base de données parce qu’ils ne sont pas encore traités, pas encore versés, pas encore décrits, non accessibles, ont dépassé leur durée limite de conservation et ont été éliminés, ou tout simplement parce qu’ils n’existent pas.
N’hésitez pas à nous contacter ou même à venir en salle de lecture, du lundi au vendredi de 9h à 13h, nous nous ferons un plaisir de vous accompagner dans votre recherche.
À observer le visage de l’agent de police nonchalamment assis sur le petit muret devant nous, la nuit semble bien longue… même si les képis, bâtons et panneaux réfléchissants apportent quelques touches de lumière dans cette rue bien sombre. Pour le voyage, deux destinations s’offrent à nous : Agen ou Albi, mais finalement peu importe où nous irons tant que la route est belle et riche de rencontres.
D’ailleurs, flâner au gré des occasions qui se présentent peut nous offrir de belles découvertes... c’est aussi vrai pour notre base de données : avez-vous déjà essayé de découvrir nos images numérisées en utilisant l’éphéméride ou les sélections thématiques proposées ? De vous familiariser avec notre collection d’ouvrages anciens en parcourant la page dédiée à la réserve ? De compléter votre histoire familiale en farfouillant dans nos ressources généalogiques ?
Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite à le tenter : on ne sait jamais, sur un malentendu, vous y trouverez peut-être ce que vous ne cherchiez pas mais qui vous manquait tout de même…alors bon voyage !
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Il était une fois un homme qui vivait dans le grenier d’une toute petite maison au milieu de piles de vieux papiers qu’il triait le soir, à la lueur de la bougie, ses petites lunettes rondes au bout de son nez. La journée, il explorait des souterrains en quête d’idées. Il rêvait de devenir un grand personnage, de ceux dont l’Histoire se souvient et il cherchait dans les sous-sols humides des traces d’un passé encore inconnu qui lui permettraient de devenir célèbre et riche.
Un jour qu’il errait avec sa lampe frontale dans un lieu qu’il n’avait pas encore exploré, il poussa une porte et se retrouva dans une pièce accueillante où l’éclairage le guidait vers un fauteuil confortable. S’approchant, il découvrit un bureau et un ordinateur dont l’écran affichait la page d’accueil de la base de données des Archives municipales de Toulouse. Intrigué, il posa sa frontale, son sac, et s’installa. Rapidement il naviguait entre les fonds anciens et contemporains, surfant sur les notices d’ouvrages, téléchargeant des photographies. Lorsqu’il découvrit UrbanHist, son enthousiasme approcha le délire euphorique. Il avait trouvé le graal, un gisement de matière brute qu’il ne lui restait qu’à interpréter pour en faire des kilomètres d’histoires. Il allait devenir écrivain et il puiserait dans les fonds l’inspiration qui lui faisait tant défaut.
En voyant les photos de la construction de l’école de son enfance il pensait déjà à des contes avec des personnages terribles. A moins qu’il ne les utilise pour ses polars, qu’il enrichirait certainement avec Meurtres à la carte. Mais pour ne pas se restreindre à un public trop sanguinaire il élargirait aux histoires à dormir debout, il trouverait bien un fantôme ou deux pour alléguer ses dires. En cas d’insuccès, il savait que la grande Histoire lui assurerait un fonds de commerce non négligeable et qu’il pourrait ensuite s’endormir avec des histoires de gros sous. Voire de très gros sous. Chassée au galop, l’histoire naturelle reviendrait sur le devant de la scène et, sous une clameur unanime, il s’en irait se reposer sur une péniche du canal où le bercement des clapotis lui permettrait d’alimenter ses histoires d’eau. Ces pensées lui faisaient tourner la tête, il se sentait ivre tel un bateau pris dans un maelstrom de données. Son avenir était assuré, il quitterait son grenier dès le lendemain et viendrait nous rendre visite en salle de lecture après la réouverture, à partir du 27 mai 2024.
Aux Archives, chaque premier mercredi du mois, à midi pile ou presque, posés sur notre chaise à défaut d’être attachés au mât de misaine, nous profitons tout comme Ulysse du chant mélodieux de la sirène SAIP (système d’alerte et d’informations aux populations). Il faut dire que non seulement l’acoustique y est très bonne, mais le fait que le dispositif soit directement installé sur le toit du bâtiment ajoute encore à la netteté du signal…
Pour autant, ce n’est pas la seule mélodie que l’on puisse y écouter : saviez-vous par exemple que le maire de Toulouse Louis Bazerque avait enregistré une version de La Toulousaine de Louis Deffès en 1965 ? Que nous en conservions un exemplaire ? Et qu’il avait également « commis » un autre disque, six ans plus tard ? Peut-être pas… car il n’est pas donné à toutes les communes d’avoir des maires radiodiffusés. Et dans ce domaine, notre ville est même allée encore plus loin, avec un maire télégénique...
Enfin bref, il n’y a pas que le chant traditionnel ou le discours politique qui puissent résonner en nos murs : la musique classique et le chant lyrique figurent aussi dans nos fonds, comme ceux de Marguerite Canal ou de Mady Mesplé, parfois même enregistrés pour la postérité.
Et quant à ceux qui préfèrent les Rita Mitsouko (et il y en a), si les documents que nous conservons ne peuvent les aider à assouvir leur passion, ils pourront néanmoins se consoler en se rappelant que, grâce au festival Faites de l’image, Marcia Baïla a enchanté pendant deux jours le quotidien du tranquille Neptune… jusqu’à user la glotte des gentils guides postés tout près.
Comme vous le savez déjà, aux Archives on n’emprunte pas, on consulte sur place. C’est encore la meilleure façon de permettre à tous d’accéder à « nos » documents, tout en les préservant le mieux possible. Mais il existe tout de même quelques exceptions… limitées, particulièrement encadrées et appuyées par de solides garanties : les prêts pour restauration, numérisation ou exposition.
Dans les deux premiers cas, les documents sont confiés à une entreprise qui procède à leur enlèvement dans le cadre d’un contrat dûment notifié, et assorti de pénalités (échelonnées et majorées) en cas de retard, défaut de manipulation ou de conditionnement, détérioration ou même destruction. Bien sûr, un document d’archives, unique et irremplaçable, ne se résume pas à une valeur d’assurance. Mais la balance bénéfices/risques reste positive : l’entreprise en question a tout intérêt à prendre grand soin de « nos » documents pour reconduire des marchés arrivés à échéance, convaincre de nouveaux clients, bénéficier d’une bonne réputation dans un milieu assez « feutré » ; et de l’autre côté, une fois restaurés et/ou numérisés, « nos » documents sont désormais prêts à affronter les prochaines décennies (voire les prochains siècles) avec sérénité (et nous avec). Un partenariat gagnant-gagnant.
Le prêt pour exposition relève quant à lui d’une toute autre catégorie : il fait voyager les documents pour les présenter à un public plus large que celui des Archives de Toulouse, et par la même occasion, faire rayonner l’institution un peu plus haut, un peu plus fort. Parfois, ce n’est pas (géographiquement) beaucoup plus loin : nous prêtons en effet régulièrement des documents à la Bibliothèque d’étude et du patrimoine, comme lors de l’exposition Émile Cartailhac (1845-1921). La vie toulousaine d’un illustre préhistorien. Parfois, le dépaysement est beaucoup plus complet, comme lors de l’exposition La renaissance européenne d’Antoine de Lonhy présentée au Palazzo Madama à Turin l’année dernière. Mais dans tous les cas, les conditions de transport, d’installation, d’exposition à la lumière et d’hygrométrie sont strictement définies dans un contrat spécifique, là encore assorti de contraintes financières non négligeables et offrant de solides garanties pour le prêteur. Car quand on prête, on ne le fait pas à la légère.
Rendez-vous donc en salle de lecture pour consulter « nos » documents qui ne sont pas prêtés, et sur nos réseaux sociaux pour suivre ceux qui ont été autorisés à s’échapper (temporairement) !
Parfois, quand on a la chance d’exercer un métier qui nous plaît, il arrive qu’on laisse déborder un peu la vie professionnelle sur la vie personnelle : on trouve l’idée de notre article d’Arcanes sous la douche, avant de partir au bureau ; quand on visite en famille des lieux culturels incontournables, on se demande si on ne pourrait pas s’en inspirer pour notre propre service ; et quand on joue à des jeux de société entre amis, on ne peut s’empêcher de penser en créer une adaptation pédagogique pour les Journées du patrimoine. Bref, cela peut vite devenir une obsession… à l’instar du Chapelier fou.
Sachez toutefois que, pour ce qui est de « techniquement » travailler du chapeau, il existe des archives (ou plus exactement des objets) qui en témoignent sans le moindre doute : voyez le fonds 55Z, celui de la Chapellerie Brosson. Donné aux Archives de Toulouse en 2007, il comporte une dizaine de fers à repasser les chapeaux, d’outils en métal ou en bois destinés à en aplatir les bords, et d’autres encore servant à en modeler la forme. Ronds, melons ou claques, à vous de choisir !
Car porter un chapeau nous place au-dessus du lot. C’est un symbole de pouvoir. Le roi Louis XI est ainsi souvent représenté comme « l’homme au chapeau constellé de médailles pieuses », et le chapeau cardinalice de l’ancien archevêque de Toulouse, Mgr Saliège, est l’un des trésors du musée du Vieux-Toulouse. C’est aussi un signe de reconnaissance fort, au point de devenir véritable toponyme : bienvenue rue du Chapeau-Rouge ! C’est enfin un synonyme d’élégance, parfois galvaudé mais jamais égalé.
Alors, portons fièrement nos couvre-chefs car, c’est bien connu, tout est plus beau avec un chapeau !
Les fans inconditionnels de Danse lascive (version québécoise) auront certainement reconnu le clin d’œil caché dans le titre de cet article… mais pour les autres, rassurez-vous : c’est bien d’Arcanes dont nous allons parler et non de critique chorégraphico-cinématographique. Cela étant dit, savez-vous ce que devient votre lettre d’information préférée une fois le mois terminé (si vous l’ignorez, vous n’irez pas au coin, promis) ?
Eh bien sachez qu’elle ne disparaît pas, auto-détruite comme la bande magnétique d’une célèbre série américaine… Non, les différents articles qui la composent se recyclent, se rangent et se retrouvent dans les pages de notre site internet : ils sont accessibles, du plus récent au plus ancien, regroupés au sein des rubriques auxquelles ils appartiennent (Dans les arcanes, Zoom, Dans les fonds, Les coulisses, Dans ma rue, Sous les pavés, En ligne). Vous pouvez donc les relire à votre guise pour v(n)otre plus grand plaisir et flâner en ligne au gré des différentes thématiques déjà abordées. Cela vous en bouche un coin, non ?
De plus, depuis quelques semaines, nous tentons de lui donner une seconde vie : elle qui avait été conçue comme une lettre exclusivement électronique, voilà que nous la mettons à disposition, dans notre salle de lecture, en version papier ! Si, je vous assure, pour être feuilletée nonchalamment en attendant la communication d’un document, ou emportée pour être lue plus tard, confortablement installé dans un recoin paisible.
Vous savez désormais que le nouveau numéro d’Arcanes est disponible, et sous plusieurs formes : alors, à vous de choisir comment le savourer !
Il était une fois une petite fille qui aimait l’histoire. En grandissant, elle s’aperçut, à sa grande stupéfaction, que sa passion n’était pas universellement partagée et que l’enseigner ne serait donc pas son métier. Car elle était curieuse et, il faut l’avouer, obstinée, mais elle manquait de patience. Elle décida donc que quand elle serait grande, elle serait archiviste.
Ce qu’elle fit. Elle classa des fonds, elle décrivit des documents, elle les communiqua au public et fit en sorte qu’ils soient protégés le mieux possible. Elle expliqua aussi en quoi consistait son métier à celles et ceux qui le lui demandaient. Et puis un jour, elle bascula du côté obscur…
Ce qui la motivait profondément, c’était de faire le lien entre sa communauté, très spécialisée et parfois méconnue, et ceux pour lesquels cette même communauté œuvrait au quotidien : le public. Et pour ce faire, elle essaya d’améliorer les outils dont elle disposait afin de faciliter la consultation des ressources proposées en ligne, pour tous. C’est ainsi qu’elle se construisit un « bac à sable ».
Ce fut l’espace dans lequel elle testa ses idées (ou celles des autres), fabriqua des prototypes, rencontra quelques échecs mais aussi quelques belles réussites. Cela lui permit d’apprendre beaucoup, sans que ses erreurs impactent le travail de ses collègues. Une salle d’entraînement sur mesure, qui lui garantissait à la fois une grande liberté et un filet de sécurité.
Aujourd’hui encore, elle hante régulièrement ce lieu virtuel, dans lequel elle échafaude des projets toujours plus complexes. S’arrêtera-t-elle un jour ? Nous ne le saurons certainement jamais… mais nous espérons au moins que son travail aura facilité votre navigation.
Ou comment trouver le lien entre une maternité toulousaine et une goélette brestoise...
Ce qui, au premier abord, ne semble pas évident, je vous l'accorde.
Ni mission commune : rien de plus éloigné en effet que la mise au monde des enfants et la pêche à la morue paimpolaise ; ni construction commune : l'architecte Pierre Riboulet (né en 1928) n'avait pas quatre ans au moment de la mise à l'eau par les Chantiers navals de Normandie à Fécamp du glorieux bâtiment-école de la Marine nationale ; il était donc encore très loin de songer au futur hôpital de la mère et de l'enfant du CHU de Purpan, qu'il achèverait en 2001.
Alors ? La « faute » en revient à la belle Paule de Viguier.
C'est François 1er, en visite à Toulouse en 1533, qui, après avoir reçu les clefs de la ville de ses mains et charmé par sa grâce, donna à la jeune fille le nom de « la Belle Paule » (en occitan Bella Paula, prononcé Bella Paoula). D'ailleurs, sa beauté impressionna tant les Toulousains qu'ils obtinrent des Capitouls qu'elle se montre à sa fenêtre deux fois par semaine. Une scène que le peintre Henri Rachou immortalisa en 1892 dans la Salle des Illustres du Capitole…
Une fois n'est pas coutume, nous ne sommes pas en retard cette année. C'est donc avec un immense plaisir que nous vous annonçons fièrement la mise en ligne sur notre base de données des actes de naissance de 1920 ! Tadam.
En revanche, pour les mariages et les décès, il faudra encore patienter un peu…
Alors, pour vous aider à tenir le coup, voici une petite sélection d'ouvrages de notre bibliothèque qui intéressera sûrement les mordus d'arbres généalogiques et autres chercheurs de rejetons en tout genre :
| • Généalogie | • Dynasties et noblesse |
| • Histoire des familles | • Histoire généalogique de la noblesse |
Et si vous en voulez encore, la Bibliothèque nationale de France (aussi connue sous le petit nom de « BnF ») vous propose d'accéder sur Gallica à ses propres Ressources généalogiques numérisées. (Petit rappel : pour les nôtres, c'est ici).
Bonnes recherches !
Pour terminer l’année en beauté (et attaquer les repas de fête…), pourquoi ne pas tromper l’ennui et soupirer à son aise de joie, de frustration, d’exultation ou de colère (car oui, quand on perd, c’est moche) en vous essayant au dernier jeu concocté par les Archives ? Alors, sous un tonnerre de caquètements à faire pâlir leurs cousines romaines, et largement inspiré par les Archives municipales et communautaires d’Orléans, voici :
► Le jeu des oies du Capitole !

| Brest | Lille | Lyon | Orléans | Strasbourg |
| Aube | Aude | Bouches-du-Rhône | Calvados | Manche |
| 19 novembre | 20 novembre | 21 novembre | 22 novembre | 23 novembre | 24 novembre |
| 25 novembre | 26 novembre | 27 novembre | 28 novembre | 29 novembre | 30 novembre |
| 1er décembre | 2 décembre | 3 décembre | 4 décembre | 5 décembre | 6 décembre |
| 7 décembre | 8 décembre | 9 décembre | 10 décembre | 11 décembre | 12 décembre |
| 13 décembre | 14 décembre | 15 décembre | 16 décembre | 17 décembre | 18 décembre |
| 19 décembre | 20 décembre | 21 décembre | 22 décembre | 23 décembre | 24 décembre |
| 25 décembre | |||||
Comme vous le savez peut-être déjà, les Archives municipales disposent d'un service éducatif, chargé notamment de la médiation culturelle à destination des professeurs et de leurs élèves. Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c'est qu'il propose également en ligne de nombreuses ressources pédagogiques accessibles à tous.
L'équipe a en effet beaucoup travaillé cette année à réorganiser sa rubrique sur notre site Internet, pour mettre en avant la richesse et la diversité de ses contenus, élaborés dans le cadre de l'éducation artistique et culturelle, mais aussi pour en faciliter l'accès.
Ainsi, en écho au dispositif « nation apprenante », vous pouvez désormais embrasser d'un seul coup d'œil la liste des randonnées urbaines organisées, des expositions itinérantes à emprunter, des ateliers mis en place ou des visites et stages proposés.
De quoi faire allègrement le plein de connaissances, sans le moindre excédent de bagages…
Les vacances approchent et vous ne rêvez déjà plus que de vous prélasser sur la plage, les lunettes de soleil rivées sur l'horizon, votre magazine de jeux dans le sac, vous donnant l'illusion que, peut-être, vous exercerez vos méninges pendant ce repos pourtant bien mérité… Belle idée ! Après les mots croisés et les questions de culture générale, nous avons l'immense privilège de vous proposer ce mois-ci la grille de mots mêlés. À vos stylos !
| ARCHITECTES | CONTRE | MAINTIEN | RANGER |
| BILLET | COTE | METHODE | RECOLEMENT |
| BORDEREAU | CROISSANT | MILITAIRE | RELIGIEUX |
| CHRONOLOGIE | DESORDRE | ORDONNANCE | REPERTOIRE |
| CLASSER | HIERARCHIE | ORGANISATION | TIERCE |
| CONSIGNE | INVENTAIRE | PUBLIC | VRAC |
► Et restez vigilants ! Un message se cache dans les 28 lettres restantes…
En cette période quelque peu troublée, où le temps, qui s'étire plus qu'à l'accoutumée, nous offre la chance de prendre un peu de recul sur le sens de nos métiers, beaucoup d'institutions culturelles ont à cœur d'entretenir le lien qui nous unit au public, et même à le renforcer en proposant de nouvelles approches. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les idées ne manquent pas… et les occasions d'apprendre en s'amusant éclosent à vue d'œil.
Alors, qu'en est-il de notre côté ? Plusieurs options s'offrent à vous :
- Réviser en ligne et accéder à des documents riches d'enseignement ;
- Découvrir une sélection de ressources numériques sélectionnées à votre intention ;
- Suivre des enquêtes dans le Toulouse du XVIIIe siècle, et décrypter les différentes pièces à conviction pour vous forger votre propre opinion ;
- Tester vos connaissances sur les monuments anciens de Toulouse et sur les Archives de Toulouse ;
- Prendre de la hauteur et visiter d'un œil neuf les bâtiments remarquables de la Ville rose ;
- Se détendre en optant pour des coloriages anti-stress.
Et comme nous risquons de disposer encore d'un peu de temps supplémentaire, il n'est pas impossible que de nouvelles ressources viennent encore enrichir notre offre numérique… N'hésitez donc pas à consulter régulièrement notre site : il est plus que jamais à votre entière disposition.