Au XIXe siècle, les transformations de l’espace urbain calquées sur le modèle parisien en lien avec les conceptions hygiénistes, favorisent la construction de halles sur des places nouvellement ouvertes. En construction de 1890 à 1892, selon les plans de Joseph Galinier, architecte en chef de la ville de Toulouse, le marché couvert Victor Hugo occupe une fonction de halle centrale qui peut accueillir 283 commerces. \n Cette carte postale nous montre un des bâtiments toulousains témoin de la révolution industrielle. Son architecture métallique, pure et fonctionnelle, héritée des pavillons Baltard, s’organise autour d’un plan rectangulaire à l’allure extrêmement compacte. L’édifice repose sur un sous-sol de caves voûtées Il se compose d’une grande nef centrale avec des piliers en fonte et une charpente en fer, une couverture en zinc à deux pentes, des vitrages latéraux en partie haute et en arc de cintre aux deux extrémités, de deux corps latéraux adossés à la nef ouverte sur l’intérie