Au XIXe siècle, les transformations de l’espace urbain calquées sur le modèle parisien en lien avec les conceptions hygiénistes, favorisent la construction de halles sur des places nouvellement ouvertes.\nConstruit d’après les plans de Joseph Galinier, le marché des Carmes situé place des Carmes, est ouvert au public le 1er juillet 1892.\nCette carte postale nous montre un des bâtiments toulousains témoin de la révolution industrielle, qui atteste de l’originalité de son concepteur. En effet, son architecture métallique s’organise selon un plan octogonal surmonté d’une coupole ornée de lucarnes et vitrée dans sa partie basse. L’ossature métallique est supportée par des colonnes en fonte ou en fer, quatre pavillons d’entrée monumentaux sont couronnés d’un fronton central et sont encadrés par deux piliers surmontés d’un grand motif en terre cuite. Une marquise, mettant à l’abri les marchands à l’extérieur entoure le bâtiment. Ce marché aux accents orientalistes était richement décoré de