surtout quand elle est romaine. A Toulouse, la route antique qui conduisait à Narbonne, la « voie narbonnaise », est apparue à plusieurs reprises depuis 1991 lors de fouilles aux alentours de la place Saint-Michel. Auparavant elle ne s'était dévoilée qu'une fois dans les années 1960, sur la commune voisine de Ramonville-Saint-Agne. Néanmoins, sa présence à la limite méridionale de l'agglomération toulousaine était avérée depuis 1886 par une voie détournée... la trouvaille d'un accessoire « de bordure », c'est-à-dire d'une borne dite milliaire servant à indiquer la distance (les milles), gravée au nom de Décence, empereur romain du milieu du 4e siècle de notre ère.
Toulouse a exploré d'autres voies lors de son histoire, et notamment une voie d'eau... qui loin de couler la ville, l'a au contraire développée, car il s'agit du canal du Midi. Mais c'est un sujet sur lequel un archéologue voit double... En effet le canal a très longtemps tracé une boucle peu commode dans le secteur de l'actuelle gare et dans les années 1840, lassés de suivre cette fausse voie..., on décida de creuser un nouveau tronçon, plus rectiligne, tel qu'il est aujourd'hui alors que l'ancien chenal était remblayé (il faudrait donc parler des « canaux » du Midi...). Peut-être remettra-t-on ce tronçon oublié un jour au jour ?
Voir aussi : le redressement du bief de Bayard et plan 7D491.
surtout quand elle est romaine. A Toulouse, la route antique qui conduisait à Narbonne, la « voie narbonnaise », est apparue à plusieurs reprises depuis 1991 lors de fouilles aux alentours de la place Saint-Michel. Auparavant elle ne s'était dévoilée qu'une fois dans les années 1960, sur la commune voisine de Ramonville-Saint-Agne. Néanmoins, sa présence à la limite méridionale de l'agglomération toulousaine était avérée depuis 1886 par une voie détournée... la trouvaille d'un accessoire « de bordure », c'est-à-dire d'une borne dite milliaire servant à indiquer la distance (les milles), gravée au nom de Décence, empereur romain du milieu du IVe siècle de notre ère.
Toulouse a exploré d'autres voies lors de son histoire, et notamment une voie d'eau... qui loin de couler la ville, l'a au contraire développée, car il s'agit du canal du Midi. Mais c'est un sujet sur lequel un archéologue voit double... En effet le canal a très longtemps tracé une boucle peu commode dans le secteur de l'actuelle gare et dans les années 1840, lassés de suivre cette fausse voie..., on décida de creuser un nouveau tronçon, plus rectiligne, tel qu'il est aujourd'hui alors que l'ancien chenal était remblayé (il faudrait donc parler des « canaux » du Midi...). Peut-être remettra-t-on ce tronçon oublié un jour au jour ?
surtout quand elle est romaine. A Toulouse, la route antique qui conduisait à Narbonne, la « voie narbonnaise », est apparue à plusieurs reprises depuis 1991 lors de fouilles aux alentours de la place Saint-Michel. Auparavant elle ne s'était dévoilée qu'une fois dans les années 1960, sur la commune voisine de Ramonville-Saint-Agne. Néanmoins, sa présence à la limite méridionale de l'agglomération toulousaine était avérée depuis 1886 par une voie détournée... la trouvaille d'un accessoire « de bordure », c'est-à-dire d'une borne dite milliaire servant à indiquer la distance (les milles), gravée au nom de Décence, empereur romain du milieu du IVe siècle de notre ère.
Toulouse a exploré d'autres voies lors de son histoire, et notamment une voie d'eau... qui loin de couler la ville, l'a au contraire développée, car il s'agit du canal du Midi. Mais c'est un sujet sur lequel un archéologue voit double... En effet le canal a très longtemps tracé une boucle peu commode dans le secteur de l'actuelle gare et dans les années 1840, lassés de suivre cette fausse voie..., on décida de creuser un nouveau tronçon, plus rectiligne, tel qu'il est aujourd'hui alors que l'ancien chenal était remblayé (il faudrait donc parler des « canaux » du Midi...). Peut-être remettra-t-on ce tronçon oublié un jour au jour ?