Encyclopédie historique de la photographie à Toulouse, t. 2
1914-1974
Un ouvrage publié par les éditions Privat et les Archives municipales de Toulouse
De la Première Guerre mondiale aux Trente Glorieuses, l'histoire de la photographie toulousaine s'enrichit de nouvelles pages. Dans l'entre-deux-guerres, et alors que les deux anciennes associations d'amateurs (la Société photographique de Toulouse et le Photo-Club toulousain) continuent leurs activités de formation et d'information, un nouveau groupement à vocation artistique voit le jour et connaît ses premiers succès : le Cercle photographique des XII. Le métier de photographe évolue également et les premiers photoreporters commencent à se faire un nom. Parmi eux, se détache la personnalité de Germaine Chaumel, dont les images, influencées par les courants modernes de la « nouvelle vision » et la « nouvelle objectivité », témoignent aussi d'un réalisme poétique annonciateur de la photographie humaniste.
À sa suite, l'immédiate après-guerre voit naître le photographe auquel Toulouse va durablement s'identifier : Jean Dieuzaide, dit « Yan ». Reprenant les rênes du Cercle des XII, il s'y entoure de très bons amateurs et d'excellents professionnels qui présentent leurs œuvres sur les cimaises de nombreux salons nationaux ou internationaux. Soucieux de ne pas quitter sa ville et d'y représenter dignement l'art qu'il pratique, il y suscite la création, en 1974, de la première galerie municipale en France dédiée à la photographie. C'est une autre histoire qui commencera alors.
Cet ouvrage fait suite à l'Encyclopédie historique de la photographie à Toulouse, 1839-1914.
Encyclopédie historique de la photographie à Toulouse, t. 1
Les pionniers 1839-1914
Un ouvrage publié par les éditions Privat, avec le soutien des Archives municipales de Toulouse
1839 : naissance officielle de la photographie, Toulouse devient ville de l'image.
De l'opticien Bianchi, pionnier du daguerréotype, à Jean Dieuzaide, créateur en 1974 de la Galerie municipale du Château d'Eau, une longue chaîne d'artisans et d'artistes, d'amateurs et de professionnels, a donné à la photographie toulousaine ses lettres de noblesse.
1839-1914 : le premier chapitre de cette grande histoire nous raconte toute la richesse d'une production multiforme qui couvre l'ensemble des domaines de l'art photographique. Des personnalités exceptionnelles jalonnent ce récit : les savants Charles Fabre ou Eugène Trutat, qui n'eurent de cesse de perfectionner et de vulgariser la photographie, Eugène Delon, grand photographe des monuments historiques, ou encore les dynasties Trantoul et Provost, créateurs des premiers grands studios toulousains. Ce livre, riche des documents conservés dans les fonds des archives municipales et des musées toulousains, se veut à la fois une immense promenade dans les rues de la ville, et une évocation illustrée des grands mouvements esthétiques. Le dictionnaire qui l'accompagne constitue par ailleurs un formidable instrument de travail pour tous les établissements patrimoniaux.
L'auteur
François Bordes